Daucus carota


Ateliers Plantes Sauvages Printemps 2018

31 mai, Atelier plantes sauvages à Tarbes, club retraités de la MGEN

26 mai, Journée nature à Soublecause

Ces deux ateliers ont été l'occasion de rencontres autour des plantes sauvages. L'objectif été d'éveiller la curiosité, l'intérêt, amorcer un autre regard sur ce qui nous entoure. Sortir de ces sentiments de domination et de destruction nécessaire qui habitent les propriétaires d'espaces vert et se reconnecter avec le vivant, avec soi même, avec notre capacité à changer notre relation avec les "mauvaises herbes", à cultiver la aussi, un espace d'expression pour la Paix.

Le premier a rassemblé 8 personnes dont certaines participent régulièrement à ce type d'activité sans éprouver l'envie d'aller plus loin dans leur démarche. Elles prennent plaisir à une petite balade nature guidée et ne se sentent pas pour autant plus engagées dans leur vie quotidienne. J'ai eu à cœur de leur proposer quelque chose de différent, de les accompagner dans la démarche d'une observation plus limitée et plus fine dans laquelle elles étaient actives afin de provoquer une vraie rencontre avec le monde végétal.

A la fin de la séance, une d'entre elles a décidé de s'offrir un guide d'identification et de commencer des récoltes. utilisations des plantes. Un des participants avoue que c'est la première fois qu'il se questionne sur son utilisation d'herbicide.

Plusieurs d'entr'elles sont partantes pour des rendez-vous nature réguliers pour mieux intégrer différentes

Vannerie rustiques paysannes

La Vannerie Sauvage

 

Basée sur les principes de cueillettes de plantes sauvages, la vannerie paysanne a pour but de créer des objets usuels et/ou décoratifs en lien avec notre quotidien.

Les plantes sont toujours prélevées dans le respect de la nature.

La diversité des végétaux récoltés permet de créer des gammes de formes et de couleurs aussi riches que variées.

 

Plusieurs techniques sont utilisées :

-         La vannerie dite spiralée dans laquelle on utilise la ronce et la molinie (graminée d’automne de zones humides), pour créer des contenants appelés « paillassous »

-         La vannerie sur arceaux, faisant intervenir toute une diversité de plantes comme le noisetier, le châtaignier, la bourdaine ou encore la clématite et la ronce

-         Des vanneries diverses inspirées des vanneries en osiers

 

Ces gestes ancestraux sont le plus souvent tombés dans l’oubli ou n’ont pas été transmis. C’est par le biais de stages et de journées à thèmes que ces savoirs faire revoient le jour.

 

Le stage vannerie rustique et paysanne des 23 et 24 février

Lors de notre stage, nous avons fait toute notre cueillette sur le terrain de l'oasis et utilisé principalement de la ronce et aussi, du noisetier, du laurier, du forsitia, du grenadier, du fusain d'Europe, de la pervenche.
La technique que nous avons découverte pendant le stage est le tressage sur arceaux.

Notre intervenant, Pierre Contamine, est un spécialiste des arbres et particulièrement des fruitiers, il a appris et pratiqué la vannerie rustique et paysanne avec Bernard Bertrand, auteur de plusieurs livres sur le sujet dont "La vannerie sauvage" livre et CD aux éditions TERRAN cf vidéo ci dessus.

Pierre nous a fait bénéficier également d'un petit topo sur site sur le greffage des fruitiers.

Nous étions quatre participants et nous sommes tous très fiers de nos réalisations, nous avons appris plein de choses. Il nous reste quelques finitions à faire et je partagerai quelques photos de nos œuvres.

Faire de nos mains un objet utile au quotidien,durable et esthétique, avec des matériaux locaux et des outils basiques (couteau et sécateur) nous a mis en joie et à fait évoluer notre regard sur ce qui nous entoure, notamment les ronces.


Ateliers plantes sauvages - Saint Sever de Rustan, été 2017

Cuisine sauvage, 16 juillet

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Les recettes de l'atelier
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Balade familiale, 26 août

Ateliers créatifs, 16 septembre

Le carré des simples du cloître de l'abbaye

Simples médecines

Les Simples ou Simples médecines (simplicis medicinae ou simplicis herbae selon ses appellations latines) est le nom donné au Moyen Âge aux plantes médicinales. Elles sont étudiées depuis des temps immémoriaux pour leurs vertus thérapeutiques.

 

La charité fait partie des devoirs essentiels des chrétiens, comme le rappelle l'évangile de Mathieu : " Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux. " Benoît de Nursie s'en préoccupait beaucoup, qui considérait cette activité comme une priorité de l'activité monastique. En conséquence, les moines ont étudié les plantes et les remèdes en général, transcrivant et commentant les œuvres d'Aristote, d'Hippocrate, de Dioscoride, de Galien, de Pline, etc... expérimentant eux-mêmes dans leurs jardins à partir de ces connaissances livresques et de la coutume.

 

La médecine médiévale était basée sur les vertus des herbes médicinales : elles servaient à fabriquer les médicaments. Les monastères médiévaux en particulier avaient tous, sinon une pharmacie et infirmerie, au moins un jardin de simples (herbularius) : l'officine de l'apothicaire et le jardin des simples étaient liés.

 

Le grand livre des simples du moyen-âge est sans doute celui de l'abbesse Hildegarde von Bingen (1099-1179), qui écrira son célèbre "Liber Simplis Medicinae", ouvrage important qui décrit près de 300 végétaux.

 

Le savoir-faire entourant la connaissance et le ramassage des simples est reconnu par l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

 

 

Les fiches de quelques plantes médicinales

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Quelques plantes médicinales à connaître
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Les plantes du carré des simples que vous avez observées à l'Abbaye de Saint Sever
Synthèse-PLANTES MEDICINALES CARRE SAINT
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Les jardins des moines
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Samedi 27 octobre, création de l'atelier "Plantes sauvages"

Pourquoi un atelier plantes sauvages ?

A quoi va-t-il ressembler ?

Pourquoi s’intéresser aux plantes sauvages aujourd’hui ?

 Être et faire ensemble - Revenir à la vraie vie - Pour sortir dans la nature - Retrouver le goût des bonnes choses

  • Humilité (doute du savoir, rester dans la simplicité)
  • Ouvrir notre regard
  • Apprendre à connaître les plantes ensemble (utilisations, histoires, partage des connaissances...)
  • Partager de l'Amour
  • Se rassurer, rester en vie, retisser des liens affectifs, sensoriels, sensibles avec la nature,essaimer, s'émerveiller,
  • Renouer avec des savoirs anciens
  • Retrouver notre culture, se soigner avec ce qui pousse autour de nous
  • manger des petits gâteaux ....
  • Aller vers le beau
  • Par nécessité, éviter les cultures, pour la survie ...
  • Préserver notre liberté,
  • Aller vers plus d'autonomie
  • Revenir à la vraie vie, rester en lien avec notre humanité
  • Les plantes nous donnent l'exemple : elles sont belles, sauvages, indomptables, généreuses, présentes quand on a besoin d'elles, gratuites, désintéressées, à nous de savoir reconnaître, apprécier et préserver la biodiversité.

La plante symbole de ces rencontres…

Les rencontres proposées s’organiseront les samedis, la périodicité n’étant pas inscrite, les dates événements seront proposées à la fin de chacune, ainsi que le lieu, que nous proposons changeant, afin de diversifier les lieux de reconnaissances, ainsi nous pourrions nous retrouver en forêt, dans des jardins privés, en montagne, à la ville, aux champs, etc…

Les rencontres seront gratuites et ouvertes à tous, les enfants au cœur de l’apprentissage… Nous proposons, à ceux qui le souhaitent de s’approprier les événements, les thématiques, et de venir nourrir les désirs de découverte. Lors de ces instants. Chaque rencontre mettra en scène une ou deux plantes, qui seront proposées en cuisine, en cosmétique, en tisane, en produits d’entretien, en collation pour le potager… Venez échanger vos savoirs…

Allons découvrir les trésors de nos jardins…

La démarche prend des chemins de nécessité de bien vivre, des désirs de réappropriation des connaissances du vivant, une démarche de santé, de bien être, de rencontre, de convivialité, de festivité…


Pousse Mémé dans les orties !

1er Décembre, Ferme de Monségur